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Argentine - Sept. Oct. 2017

L'aventure se poursuit ! Après le Brésil nous passons la frontière à Iguaçu pour visiter les chutes et continuer en direction de Buenos Aires avant de rallier la Patagonie et la ville mythique d’Ushuaïa.

Iguaçu

Le côté argentin des chutes d'Iguaçu est présenté comme plus époustouflant que le côté brésilien. Les deux ont leurs avantages : le parc brésilien permet d'apercevoir une vue d'ensemble et les passerelles permettent de passer au milieu de la dernière chut, la Gorge du Diable, tandis que le côté argentin permet une vision plus proche et surtout un passage au dessus de la Gorge du Diable !


Mais pour en arriver là, il faut organiser sa journée ! Prévoyez une journée complète pour profiter au maximum du parc argentin. Nous avons décidé de passer par notre auberge pour assurer le transport aller-retour jusqu'aux chutes : 75 reals brésilien pour l'A/R. En s'étant renseigné, nous avions entendu que les bus locaux allaient au parc argentin pour 50 reals mais n'attendaient personne à la frontière brésilienne et/ou argentine donc il fallait attendre le suivant, 40 minutes après... Etant français, il fallait s'arrêter aux deux postes de frontières : pour sortir du Brésil puis pour entrer en Argentine. Comme vous pouvez l'imaginer, cela représentait beaucoup de temps de perdu pour une différence de prix pas énorme. 
En passant la frontière définitivement le lendemain nous avons vu une solution plus économique mais toujours aussi contraignante. Cela fera l'objet d'un paragraphe plus loin.

Une fois le bus pris, la frontière passée, l'arrivée au Parc s'est faite vers 10h30, le prix d'entrée est de 500 peso argentin à payer en cash (25€, 1€=20.6 ARS), auquel il faut ajouter 25 pesos de taxe écologique (payée lors du trajet du retour).
Le parc argentin est très étendu et contrairement au parc brésilien ne propose pas qu'un seul itinéraire mais 3 voire 4 différents et complémentaires.

 

Le premier parcours est celui qui mène aux Gorges du Diable, un petit train (compris dans le billet) vous emmène en 15 min à travers la jungle jusqu'au départ du parcours. Ce parcours permet de se promener sur des passerelles au-dessus du fleuve et des chutes et d'avoirs des vues plongeante sur certaines chutes. Le bout du parcours est positionné au dessus de la Gorge du Diable, les différents bras du fleuve se jettent dans le vide et créent une importante brume. Le débit incroyable qui se déverse permet de ressentir toute la puissance de ces chutes et on peut aisément rester là à observer chaque détail de ce spectacle. Il est difficile de mettre des mots sur ce spectacle, on vous conseille donc vivement de visiter les chutes d'Iguazu. 

 

Le 2nd chemin est le parcours "supérieur" qui permet d'observer les chutes d'une manière "intermédiaire" avec de magnifiques points de vue.

 

Enfin, le parcours "inférieur" permet de se situer au plus proches des chutes avec de belles douches en perspectives ! En arrivant sur place, on nous a conseillé de faire le parcours en train, puis le supérieur et enfin l'inférieur. Pour éviter l'attente au train, nous avons fait le supérieur, l'inférieur, le parcours en train et nous sommes revenus tranquillement à pied vers la sortie.  
Des excursions en bateau sont également proposées pour être au plus prêt des chutes mais celles-ci sont chères (entre 500 et 1000 pesos). On compte sur vous pour nous dire si elles valent le coup !

 

Après avoir visité la seconde partie des chutes, nous avons passé le nuit dans notre auberge à Foz de Iguaçu au Brésil et sommes partis le lendemain en direction de l'Argentine. Nous avons donc pris un bus (censé arriver à 7h25...) à 8h10 pour la frontière pour 5 reals. Arrivés au poste de frontière brésilien, nous sommes descendus (nous, les seuls étrangers du bus) pour effectuer notre sortie du territoire. Le bus n'a pas souhaité attendre 2 minutes et a continué son chemin sans nous... Ayant la flemme d'attendre 45 minutes le bus suivant, nous avons décidé de partir pour le poste Argentin à pied ! Cette "balade" de 20 minutes qui nous a permis de passer à pied le Rio Iguaçu entre le Brésil et l'Argentine et nous permet d'observer les frontières de l'Argentine, du Paraguay et du Brésil. Un beau moment improbable ! Nous étions seuls au milieu des voitures et des bus. Les passeports tamponnés à la frontière argentine, nous avons récupéré un bus "Rio Uruguay" qui apriori fait la liaison entre les gares routières de Foz do Iguaçu (Brésil), et Puerto Iguazu (Argentine), pour 5 reals. Cela peut être pris en considération pour aller visiter le parc argentin depuis le Brésil car ce bus attend ses passagers quelques minutes à la frontière ! Et il est ensuite possible de prendre un bus pour les chutes depuis la gare routière de Puerto Iguaçu. Plusieurs compagnies effectuent le trajet jusqu'aux chutes mais, en haute saison, il est peut-être nécessaire de planifier en amont.

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San Ignacio

A Puerto d'Iguazu, nous avons ensuite pris un autre bus (plus confortable) pour effectuer le trajet entre Iguaçu et Buenos Aires. Nous avons souhaité faire ce trajet en bus pour des raisons économiques pour également pour pouvoir passer du temps dans la région de "Misiones", où se trouve les ruines de missions jésuites. Ainsi, après 4h de bus nous sommes arrivés à San Ignacio et ses ruines de San Ignacio Mini, les plus célèbres de toutes. Le ticket d'entrée pour les étrangers est de 200 pesos argentins permet de visiter trois autres sites, mais le temps nous manquait. 
La ville semble perdue au milieu de nulle part, particulièrement en ce dimanche. Le seul endroit animé de la ville est le site hébergeant les ruines. La visite se fait en une heure et demie, l'atmosphère est calme, on se balade entre les orangers, les ruines de maison et on arrive sur une grande place au bout de laquelle se dresse les contours de la porte d'entrée de l'église, point central de la visite. 
Après une pizza rapidement mangée dans une sorte de gigantesque salle des fêtes éphémère (folklorique, n'est-ce pas?), nous prenons la route pour Buenos Aires.

Le trajet entre San Ignacio et Buenos Aires dure 15h et se fait de nuit dans notre cas. Contrairement à l'Europe, les pays d'Amérique du Sud n'ont pas vraiment cette culture du train. Il existe donc nombreuses compagnies de bus, permettant de voyager un peu partout avec des prix variable selon le type de confort choisi. Pour 1100 pesos, nous choisissons un classe "Cama" (sorte de 1ère classe en TGV) et nous sommes installés dans de larges fauteuils pouvant s'allonger légèrement. Un verre de whisky, un dîner poulet-pommes de terres, un verre de faux champagne plus tard, nous arrivons finalement à assez bien dormir durant cette nuit en bus.

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Buenos Aires

L'arrivée à la gare routière ("Retiro") de Buenos Aires se fait à 10h30 le lendemain. Nous prenons le métro direction... le macdo car notre hôte Airbnb ne peut nous donner les clés de l'appartement qu'à 13h30. La carte de métro coûte 25 pesos et peut-être partagés à plusieurs personnes. Un voyage coûte 7,5 pesos. 

Situé dans le centre de Buenos Aires, l'appartement loué dispose de deux chambres, une cuisine, une salle de bain avec baignoire (Antoine a probablement pourri la facture d'eau de Marla, notre hôte), ainsi que d'une machine à laver (Hourra !). Petit bonus : le compte Netflix déjà connecté sur la télé ! On avait probablement pas le droit de s'en servir mais bon...

 

Nous avons prévu cinq jours sur place pour pouvoir nous poser un peu et ne pas explorer la ville 12h par jour. Le quartier autour de l'appartement est le centre ville, très européen comme style, bien différent donc du centre-ville de Rio. Les immeubles sont néanmoins très hétéroclites, un coup haussmannien, un autre coup tout en verre, un cube très moderne, une grande maison typique et coloré... Bref, rien ne va ensemble mais c'est aussi ce qui fait le charme de la ville ! Le centre centralise beaucoup de monuments, de places et de musées. Il est vraiment très agréable de se balader dans les rues, tout est bien arrangé et ordonné (donc pas très latin)! Nous arrivons en milieu d'après midi sur les quais, le quartier de Puerto Madero, une sorte de Confluence (Lyon) local. Les docks ont entièrement été réaménagés avec des restaurants et bars tout du long de l'eau.

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Le quartier de la Boca et de San Telmo sont les plus typiques de Buenos Aires, le premier est un quartier modeste composé d'un certain nombre de barres d'immeubles séparées par des terrains de football à chaque coin de rue. Le quartier vie pour son équipe de foot de Boca Juniors aux couleurs bleu roi et jaune. Nous passons une tête vers le stade de cette équipe "la Bombonera" (qui signifie "la boite de chocolat" en français mais ne nous demandez pas pourquoi!). Les couleurs bleues et jaune sont bien évidemment de sortie dans tous les magasins, restaurants, petites échoppes et même au milieu des murs de la rue. Des statues grandeur nature des anciennes gloire de l'équipe sont disposées dans la rue et sur les balcons : Carlos Tevez, Riquelme, Batistuta et évidemment Maradona. Une ruelle partant du stade nous mène au "Caminito", sous-quartier mythique de Boca avec ses maisons colorées, ses statues de personnages célèbre sur les balcons. Beaucoup de monde dans ce petit quartier mais une ambiance à part avec les groupes d'enfants déambulant avec leur professeurs dans ces ruelles très agitées, ses (vrais ou faux) danseurs de tango, ses touristes... 
En repartant en direction du centre, nous passons par le quartier de San Telmo, le quartier le plus représentatif des portenos (habitants de BA). Les rues sont pavées, les immeubles n'ont qu'un ou deux étages, les restaurants et bar sont très cosy. Bref, un lieu où il fait bon vivre. Quelques empanadas plus tard, nous nous engouffrons dans le marché couvert de San Telmo. Celui-ci réalise toute son activité le dimanche mais quelques échoppes restent ouvertes le reste de la semaine. Viandes, fruits, légumes, restaurants, objets d'art, bijoux d'époques, de vinyles...ont y trouve tout !

Sur les bons conseils de Jeanne et William (merci, merci, merci!), nous avons dîné dans l'une des institutions de BA : La Brigada, située à San Telmo. Restaurant spécialisé dans la viande, cela a été notre petit (gros!) craquage sur place. Le restaurant vaut le détour tant pour sa viande délicieuse et tendre et son Malbec, que pour sa décoration du lieu très (TRES!) orientée foot. Maillots de foot encadrés et affichés aux murs, écharpes de club au plafond (deux écharpes de l'Olympique Lyonnais quand même!), ballons de foot posés sur les bouteilles de vin exposées... On vous avez dit que le football était un vraie religion en Argentine, non ?

 

Les quartiers de la Recoleta et de Palermo sont situés au nord de BA. Ils sont considérés comme les nouveaux quartiers de BA. En effet, ces zones se sont développées lors de l'expansion de la ville. Les gens (et donc les maladies) arrivant par bateau, de nombreuses personnes ont fuit le centre et les maladies comme la peste pour s'installer plus loin, créant les quartiers de Recoleta et Palermo.
Nous nous rendons au point central du quartier de la Recoleta : le cimetière (ambiance!). Celui-ci peut être apparenté à celui du Père Lachaise à Paris, un grand nombre de personnages historiques d'Argentine et de BA sont enterrés en ce lieu. Là où les cimetières français présentent uniquement quelques caveaux, les cimetières argentins ne comptent que ça. Et c'est d'autant plus vrai dans ce cimetière qui abrite des militaires, des écrivains, des politiques etc. Chaque caveau présente une ornementation différente, et il est facile d'y rester plusieurs heures pour tous les scruter. C'est dans ce lieu qu'est enterée Maria Eva Duarte de Peron (Evita), femme de Juan Domingo Peron, premier président élu au suffrage universel. D'abord actrice, elle a notamment milité et obtenu le droit de vote des femmes en 1947. Décédée prématurément à l'age de 33 ans, elle est devenue un symbole pour les argentins notamment lors des dictatures militaires des années 70. Ok, le cours d'histoire s'arrête ici!
Une fois cette visite effectuée, une balade dans ce quartier et le quartier de Palermo s'imposait. Nous pourrions qualifier la Recoleta de bobo tandis que Palermo est plus artistique avec de nombreuses échoppes de créateurs. Notre petit tour nous emmène donc à travers les rues et les différentes places telles que la place de France et la place des Nations Unis et sa fleur géante en acier chromé.

 

Buenos Aires a été pour nous une jolie découverte et un moment de repos et de calme pour nous avant de reprendre la route. Si vous envisagez de visiter Buenos Aires un jour, il y a des choses à voir certes mais le vrai plus de la ville repose dans sa culture. N'hésitez donc pas à parler aux locaux, découvrir les spécialités, apprendre le tango, etc.

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Centro
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La Boca & San Telmo
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La Recoleta & Palermo
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Ushuaia

Le voyage pour Ushuaïa s'est fait en avion. On veut bien être patient mais 40h de bus pour un prix quasi-similaire : non merci! 
L'arrivée en Terre de Feu est sublime, nous survolons le bout de la Cordillère des Andes, les sommets sont enneigés, les lacs, canaux et baies sont omniprésents et reflète la lumière du soleil. Assez magique ! Ayant prévu le coup, les tee-shirts et maillots de bain sont au fond du sac et la doudoune est de sortie ! L'aéroport d’Ushuaïa ressemble de l'intérieur à une sorte de chalet, tout en bois, très chaleureux et finalement pas si grand que ça pour une ville si reconnue. Notre arrivée est donc assez déconcertante, on sent directement qu'on est loin, très loin !
Aucun bus dessert l'aéroport, nous prenons donc un taxi (170 pesos) pour notre auberge l'Antartica Hostel, situé dans le centre-ville. Très centrale, cette auberge propose des dortoirs de 6 avec une coursive donnant sur la canal Beagle et les montagnes. La salle commune est grande et ultra chaleureuse, aucune envie de s'enfermer dans sa chambre le soir ! Inutile de vous préciser qu'on a passé presque toutes nos soirées, au chaud, à l'auberge.

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Canal Beagle
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Arrivés à midi le premier jour, nous partons directement faire le tour de la ville. Celle-ci est grande, très étendue, pas forcément très belle. La ville est donc très loin de l'image (éronnée) que nous nous étions faite. La ville possède une rue principale aux allures de rue commerçante d'une grosse station de ski des Alpes. Cette rue regroupe les principaux services et magasins (de sport et de souvenirs principalement).
Fin septembre correspond au début du printemps mais les sommets sont toujours enneigés. Ainsi de nombreux touristes argentins et brésiliens viennent ici faire du ski. Les rues sont plutôt animées le soir notamment le week-end mais vides la journée. La vie à Ushuaïa est chère, les prix des restaurants sont très proches de ceux pratiqués en France, nous n'en ferons qu'un au cours de notre séjour ici.
Chaque jour, à 15h, des bateaux touristiques partent sur le canal Beagle pour une petite croisière de 4h. Nous choisissons de faire cette croisière afin d'avoir un aperçu de la ville et des montagnes depuis le large. 
La croisière coûte en moyenne 1100 pesos argentin par personne pour un bateau de 25 personnes avec un guide bilingue anglais-espagnol. Il est également possible d'être dans un bateau plus grand et sans guide pour un peu moins cher mais c'est un peu l'usine sur ce type de grand bateau. Notre croisière nous emmène voir les cormorans royaux, les lions de mer et le phare du bout du monde "les éclaireurs" avant de s'arrêter sur une île pour une balade d'une petite heure avec un très beau panorama au programme.
A cette période de l'année, la fonte des glaces, il est très difficile de savoir le temps qu'il va faire. Nous prévoyons donc nos journées à l'aveugle, en espérant avoir un peu de chance et ne pas revenir (trop) mouillés !

 
Parc National de la Terre de Feu
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Notre second jour à Ushuaïa, nous partons le matin vers 10h pour le Parc National de la Terre de Feu. Pour s'y rendre, vous pouvez marcher 17km depuis le centre-ville (+ plus ou moins 10km dans le parc + 17km le retour), vous pouvez également prendre un taxi (minimum 600 pesos l'aller et il faudra prévoir le retour) ou vous pouvez prendre un bus collectif d'une compagnie privée pour 500 pesos aller-retour par personne. Nous choisissons cette dernière option et nous retrouvons seuls dans le bus ce qui permet d'échanger facilement avec le chauffeur qui fournit énormément d'explications et de détails lors du trajet aller. Le bus se rend au bout du parc, vers la baie Lapataia.
L'entrée du parc est gratuite en basse saison, avant le 1er octobre et les touristes argentins et brésiliens semblent préférer le ski à la marche ! Nous ne croisons presque personne durant cette journée, c'est génial d'être seuls au monde dans ces paysages magnifiques !
Plusieurs parcours de randonnées partent de la baie de Lapataia et permettent de se rendre au bout de la baie, de prendre de la hauteur à l'aide de points de vue surélevés, d'aller voir les barrages de castor (en hibernation à cette période de l'année) ou encore de se rendre vers des lagunes aux couleurs noire, verte et bleue. La végétation est incroyable, les couleurs saisissantes, la journée passe très (trop ?) vite malgré le vent et le froid saisissant. 
Bien que le trajet en bus se soit fait sous une pluie battante, nous passons la journée sous un ciel alternant éclaircies et nuages. C'est aussi ça le printemps dans le sud de l'Amérique du Sud, les 4 saisons en une seule journée !

 

L'une des autres activités à faire à Ushuaïa est une randonnée jusqu'à la Laguna Esmeralda. Le matin, nous faisons le tour de la ville, allons faire tamponner notre passeport au nom d’Ushuaïa (passage obligatoire!) puis nous passons également au bureau de la "défense civile" pour obtenir des informations sur le chemin permettant d'aller à la Laguna Esmeralda. 
Autant dire que si nous l'avions écouté, nous ne l'aurions pas fait. Mais, grands aventuriers que nous sommes (ou presque!), nous choisissons d'y aller et nous partons vers midi en bus pour la montagne (300 pesos pour l'A/R) avec un pique nique. Ayant neigé durant la nuit, la première heure de balade se fait agréablement sur une couche de glace/neige à travers les forêts. Puis, nous arrivons sur une grand plaine permettant de grimper jusqu'à la lagune.
Celle-ci est couverte de tourbes et de grandes flaques d'eau sont présentes un peu partout. Nous voilà au milieu d'un parcours d'obstacle géant ! Nous avons donc pris beaucoup de temps pour traverser ce marécage, essayer d'éviter les trous d'eau, les flaques de boue, les tourbes imbibées d'eau, marcher uniquement sur les branches et les cailloux... Frustrant sur le moment mais au final assez drôle (et salissant mais c'est un détail)! 
Nous arrivons au sommet vers 14h, le lac est entouré de montagnes enneigées. La lagune est gelée ce qui ne permet pas d'admirer sa couleur émeraude mais le spectacle est quand même au rendez vous. C'est incroyable ! Les nuages disparaissent et le soleil se montre enfin. Nous pique-niquons face à ce décor, au soleil.
Le retour a été plus compliqué car la neige ayant fondue, tout le trajet n'est que marécage et chemin de boue. Pour nos mamans : ne vous inquiétez pas, on a bien lavé nos chaussures et nos pantalons, on est tout propre !
Nous profitons de notre dernier jour pour faire un tour plus large de la ville et acheter quelques souvenirs qui se résument à des drapeaux à coudre sur nos beaux sac à dos !

 
Laguna Esmeralda
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L'une des autres activités à faire à Ushuaïa est une randonnée jusqu'à la Laguna Esmeralda. Le matin, nous faisons le tour de la ville, allons faire tamponner notre passeport au nom d’Ushuaïa (passage obligatoire!) puis nous passons également au bureau de la "défense civile" pour obtenir des informations sur le chemin permettant d'aller à la Laguna Esmeralda. 
Autant dire que si nous l'avions écouté, nous ne l'aurions pas fait. Mais, grands aventuriers que nous sommes (ou presque!), nous choisissons d'y aller et nous partons vers midi en bus pour la montagne (300 pesos pour l'A/R) avec un pique nique. Ayant neigé durant la nuit, la première heure de balade se fait agréablement sur une couche de glace/neige à travers les forêts. Puis, nous arrivons sur une grand plaine permettant de grimper jusqu'à la lagune.
Celle-ci est couverte de tourbes et de grandes flaques d'eau sont présentes un peu partout. Nous voilà au milieu d'un parcours d'obstacle géant ! Nous avons donc pris beaucoup de temps pour traverser ce marécage, essayer d'éviter les trous d'eau, les flaques de boue, les tourbes imbibées d'eau, marcher uniquement sur les branches et les cailloux... Frustrant sur le moment mais au final assez drôle (et salissant mais c'est un détail)! 
Nous arrivons au sommet vers 14h, le lac est entouré de montagnes enneigées. La lagune est gelée ce qui ne permet pas d'admirer sa couleur émeraude mais le spectacle est quand même au rendez vous. C'est incroyable ! Les nuages disparaissent et le soleil se montre enfin. Nous pique-niquons face à ce décor, au soleil.
Le retour a été plus compliqué car la neige ayant fondue, tout le trajet n'est que marécage et chemin de boue. Pour nos mamans : ne vous inquiétez pas, on a bien lavé nos chaussures et nos pantalons, on est tout propre !
Nous profitons de notre dernier jour pour faire un tour plus large de la ville et acheter quelques souvenirs qui se résument à des drapeaux à coudre sur nos beaux sac à dos !

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El Calafate

Après le trek W réalisé à Torres del Paine au Chili, nous sommes partis directement à 7h du matin pour El Calafate, au nord, et en Argentine. Le bus en promo à 11000 pesos chiliens (15 euros environ) au lieu de 17000 nous a emmené à la frontière puis à El Calafate en 6h à travers les steppes de Patagonie et via la mythique route 40. Notre remontée de Patagonie passe par cette route qui longe la Cordillères des Andes et permet d'observer des paysages majestueux ainsi que toute sortes d'animaux : élevage de moutons mérinos bien évidemment (fermes de plusieurs milliers d'hectares), mais aussi des guanacos (sorte de lama), des nandous (sorte d'autruche), etc.
Une fois arrivés à El Calafate, nous nous sommes posé durant un jour et demi pour pouvoir se reposer un peu du trek qui a bien fatigué nos genoux (surtout ceux d'Antoine). L'auberge America del Sur était un lieu propice à cela et fait parti de nos bonnes adresses (nos tops). La ville est assez étendue et balayée par des vents violents. Le centre ville est assez agréable car boisé, bien entretenu avec de nombreux magasins en rondins de bois ce qui lui donne un charme alpin. La ville donne sur le Lago Argentino d'une couleur turquoise avec ses quelques icebergs issus des glaciers tout proches. La principale attraction de la ville est le parc national des glaciers qui héberge le célèbre glacier Périto Moreno.
Pour s'y rendre, nous avions identifié une agence à la gare routière proposant l'aller retour pour 400 pesos argentins (20 euros) soit 200 de moins que les autres agences. Mais faire du stop peut être une solution en se positionnant sur la route menant au parc national (cela peut même permettre de bénéficier du tarif argentin si ceux qui vous conduisent sont de mèche). 
Le glacier est nommé ainsi en hommage à l'explorateur Franciso Moréno ("périto" signifiant expert) qui a joué un rôle majeur dans la défense du territoire argentin. Il fait parti de la plus grande calotte glacière continentale du globe : le Hielo Continental Patagonico. Le Périto Moréno est un glacier qui continue à avancer, il progresse de 2 mètres par jour en moyenne, soit 700 mètres par an ! Il mesure près de 70 mètre de haut et son front s'étale sur 5km. En avançant, le glacier vient buter sur le promontoire rocheux qui sépare le lac en deux bras. Le bras sud monte de niveau car l'eau ne peut s'écouler et la pression exercée sur le glacier creuse des tunnels de glace qui entraîne l'écroulement d'une partie du front du glacier.
A une heure en bus de El Calafate, l'entrée du parc se fait sans descendre du bus et coûte 500 pesos argentins pour les étrangers. Le bus continue ensuite durant une demie heure pour se rendre au départ des passerelles qui permettent de voir le glacier. Suite à de nombreux accidents mortels, 4km de passerelles arpentes désormais le promontoire face au glacier pour pouvoir le distinguer sous tous les angles. Le glacier bouge sans cesse ce qui permet lors des visites d'entendre les craquements de la glace telles de grosses détonations et d'assister à l'effondrement de nombreux pans de glace dans le lac.

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El Chalten

Après notre visite du parc national des glaciers et notre rencontre avec le Périto Moréno, nous avons pris le bus direction El Chalten (600 pesos) à environ 3h de route. Nous étions les seuls passagers dans notre mini van bien que le chauffeur ait fait un stop d'une heure à l'aéroport dans l'espoir de récupérer d'autres passagers. 
Située à la lisière du parc national des glaciers, ce petit village est la capital nationale du trekking en Argentine. Le mont Fitz Roy en est la principale attraction. Isolée, la ville ne compte que deux ou trois épiceries (pas de supermarchés) et sont assez chers. Cet élément est à prendre en compte si vous souhaitez faire un séjour de plusieurs jours dans le parc en camping. Le premier jour sur place a été l'occasion de faire une petite randonnée pour observer les Condors des Andes, l'un des plus grand oiseau du monde, espèce malheureusement menacée.
Le lendemain, nous sommes parti pour un trek de 20km aller-retour (que Marion a terminé seule suite à la rechute des problèmes de genoux d'Antoine) en direction de la Laguna de Las Tres et du mont Fitz Roy. Cet énorme monolithe de granite a été et est très apprécié des alpinistes français, il n'y a qu'à voir le nom des sommets l'entourant : Poincenot, Saint-Exupéry, Mermoz, Guillaumet. Il est très facile de partir en randonnée depuis El Chalten, les sentiers menant dans le parc national des glaciers sont au bout de la rue principale, et cette fois pas de droit d'entrée à payer !!

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Bariloche & Villa Angostura

Etant en basse saison, les longs trajets en bus ne sont pas récurrents. Ainsi depuis El Chalten, un bus partait tous les deux jours à 21h pour rallier Bariloche en 23h pour 2600 pesos argentins (130 euros) en classe cama. Ce fut une expérience de passer une journée entière dans ce bus, et malheureusement la compagnie n'offrait pas les mêmes prestations que celle pris pour faire le trajet San Ignacio - Buenos Aires : pas de bon repas, pas d'oreiller, pas de couverture, pas de film...
Après 25h (finalement plus d'une journée donc) nous sommes arrivés à Bariloche, au cœur de la région des lacs, une sorte de petite Suisse. Les chalets sont en rondins, les sommets enneigés, les forêts sentent le sapin et les rues sont pleines de restaurants de (faux) fromages et de chocolateries. Nous avons pris une journée pour se balader dans cette petite ville très prisée des skieurs l'hiver, des étudiants l'été et finalement assez calme à cette période (début du printemps). Pour se balader plus simplement, les bus de la ville utilisent le même système de carte de transport "Sube" que Buenos Aires. OUI nous avions gardé la carte ! Nos déambulations nous ont emmené dans la chocolaterie la plus réputée : "Rapa Nui" qui propose des rama, feuilles de chocolats coulées sous forme de bâtonnet. Nous avons savouré cela (rien d'exceptionnel cependant) devant la patinoire située au cœur de la chocolaterie.
Située au bord du lac Nahuel Huapi, la ville est l'un des points d'accès au parc national du même nom. Des excursions à pied, en vélo, bateau, canoé sont organisées. Pour notre part, nous avions décidé de nous rendre à Villa La Angostura, plus petite ville située de l'autre coté du lac, à 1h de route (90 pesos).

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La petite ville de Villa La Angostura présente une rue centrale très charmante avec les bâtiments tous en rondins clairs. On en fait le tour en 10min, mais le reste de la ville est très étendu, les maisons ayant toutes un petit bout de jardin, même celles collées à la rue principale. La ville étant située dans le parc national Nahuel Huapi, nous avons effectué une visite du parc national de los Arrayanes (presqu’île située à l'intérieur de Nahuel Huapi). Pour innover, nous avons décidé de faire cette randonnée en VTT (280 pesos la journée), et une fois les 250 pesos de ticket d'entrée acquittés, nous avons fait le premier km de balade ... à pied avec le vélo sur l'épaule. En effet, le début du parcours (même sentier aller et retour) est fait d'escaliers et de pentes assez abruptes pour se rendre à un premier belvédère, les vélos doivent donc être portés à la main. 
Ensuite, il nous restait 10km de sentiers. Le parc ne présente pas un grand intérêt malgré un ou deux point de vue, la forêt est assez classique avec de temps en temps des arbre Arrayanes au tronc orange et aux feuilles très vertes. L'aller est assez physique puisque entre les km 5 et 7 il s'agit de grosses montées obligeant à reprendre le vélo à la main. Au bout du sentier, nous sommes arrivés sur une passerelle en boucle d'un km de long permettant d'observer une forêt beaucoup plus dense de ces fameux arbres. Il est également possible de s'y rendre à pied par le même chemin (ce que nous vous conseillons) ou en bateau directement moyennant 600 pesos. Le retour fut plus aisé car nous n'avons eu qu'une seule grosse montée à la toute fin du parcours. Conclusion du parc : le parcours n'est pas forcément adapté aux vélos, il est préférable de visiter le parc à pied. Enfin, l'entrée du parc est cher pour l'étranger. Bien que très sympa, nous avons estimé que notre journée nous avait coûté chère pour "une forêt".
Ayant fait la connaissance d'un couple de français (Pauline et Alex) réalisant un tour d'Amérique du Sud en vélo sur une année également, nous avons décidé de partir le lendemain faire une randonnée pour atteindre un belvédère surplombant le nord de la ville ainsi qu'une belle cascade malheureusement vue que depuis le haut. Le dernier km de randonnée s'est effectué en short et tee-shirt avec les pieds couverts de neige !

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Mendoza

Nous quittons Valparaiso au Chili tôt le matin pour rejoindre Mendoza en Argentine. Ce fut l'un des trajets les plus impressionnants de notre voyage. En effet, nous avons passé beaucoup de fois la frontière entre le Chili et l'Argentine (ou inversement!) mais ce point de passage à Las Cuevas est incroyable. Après quelques heures de route plates, nous entamons notre montée en bus dans la Cordillère des Andes. Le poste de frontière se trouve à Las Cuevas, à environ 3500 mètres d'altitude au milieu des Andes ! Le vent souffle beaucoup mais la vue avant, pendant et après la douane est incroyable. La descente de Las Cuevas à Mendoza en bus nous permet de voir des paysages magnifiques, des montagnes aux roches noires, blanches, rouges, vertes, bleues, orange,... Nous passons l'Aconcagua, le plus haut sommet d'Amérique mais aussi Puente Del Inca et son fameux pont de calcaire jaune formé grâce à l'érosion du fleuve Las Cuevas coulant en dessous. Malgré ces 10 heures de voyage, le trajet entre Valparaiso et Mendoza restera un très beau souvenir ! 

 

Mendoza est LA ville d'Argentine reconnue car elle se situe dans la région des vins. Beaucoup de touristes (étrangers mais aussi Argentins!) s'arrêtent à Mendoza pour faire des visites des caves et vignobles. Nous ne dérogeons donc pas à la règle et décidons de faire, via notre auberge (Hostel Lagares) un "wine tour" en vélo, c'est-à-dire une visite de différentes caves à vin en vélo ! 
La plupart des caves à vin se situent à Maipu, le village est à 30 minutes de Mendoza en voiture. Nous prenons donc une navette jusque Maipu pour visiter ensuite les caves en vélo. Nous avons visité les bodegas (=caves) Lopez (on valide!), Vistandes et Baudron, ainsi qu'une fabrique d'huile d'olive (l'huile d'olive au romarin et celle au citron, miam!!) pour finir la journée chez un petit brasseur. Après avoir bien pédalé et bien testé les vins, il fallait bien se rafraîchir avec une petite bière ! :)
Bien que ce tour soit organisé et donc touristique, nous avons beaucoup aimé notre journée à nous laisser porter par le guide, à échanger et rire avec notre petite groupe et à tester les spécialités locales !
Nous avons également profité de notre séjour à Mendoza pour visiter la ville à pied. Après nos 20km à travers la ville, nous sommes parfaitement d'accord avec la plupart des guides touristiques : la ville ne présente pas de charme particulier. Mendoza a subi des tremblements de terre en 1861 et 1985 et a du donc entièrement se reconstruire. A l'exception de quelques bâtiments, nous n'avons observé aucune belle architecture. Dans les rues de Mendoza, vous trouverez des arbres tout le long de trottoirs. Ces arbres ont été plantés par les hommes et les habitants de Mendoza vous diront que ces arbres sont importants car en cas de tremblement de terre, il faut d'accrocher fermement à un arbre ! 

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Nous avions espéré pendant notre séjour à Mendoza faire l'ascension de l'Aconcagua, la plus haute montagne d'Amérique. Malheureusement, le parc au pied de cette montagne étant fermé en octobre, seule une balade de 30 minutes était faisable afin d'atteindre un premier point de vue. Nous n'étions pas vraiment motivés pour faire 6 heures de bus dans la journée pour 1 heure de marche aller-retour... Une prochaine fois !

 

Nous quittons Mendoza vers 20h pour prendre un bus de nuit pour atteindre San Miguel de Tucuman en milieu de matinée, effectuer un changement de bus pour finalement atteindre Cafayate, notre destination, à 17h. 

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Cafayate

Cafayate se situe sur la route 40, c'est un petit village avec un charme certain. Nous étions installés dans le petit centre ville, à l'auberge Rusty-K qui bénéficie de nombreuses chambres simples, doubles, triple avec une cour intérieure. Arrivés à 17h, la responsable nous propose de participer le soir même à un asado (barbecue) à l'auberge pour 150 pesos (incluant viande, vin à volonté et salades). Cela nous a tout de suite permis de créer des liens avec les autres occupants de l'auberge : Australiens, Allemands, Colombiens, Argentins...

 

Le lendemain, nous décidons d'aller explorer la petite ville, cela passe dès 11h (oui on a traîné...) par la visite d'une fabrique de fromage à 2km à l'est de la ville.
Nous nous y rendons à pied et nous promenons dans les élevages de vaches et de chèvres par nous même faute de visite à l'heure ou nous y étions. Une fois la visite effectuée, un petit plateau dégustation nous attend pour que nous puissions goûter les différents fromages produits sur place. Les fromages sont à pâte dure, donc pour du chèvre, c'est assez différent de ce que nous connaissons, mais ceux-ci sentent forts et piquent presque la langue ! Pour une fois qu'on trouve du fromage avec du goût en Amérique du Sud, on valide ! Nous en prenons trois pour 280 pesos, cela fera notre dîner vin-fromage du soir ! Pour la pause déjeuner, nous choisissons de faire dans les spécialités locales en dégustant des empanadas de "La Casa De Empanadas". Nous avons pris une variété de chaque soit une douzaine d'empanadas pour 160 pesos.
L'après-midi, nous nous rendons dans deux bodegas situées au centre ville pour effectuer des visites et dégustations. La Bodega Nanni, qui produit un vin bio, propose une visite gratuite et une dégustation à 50 pesos pour 4 verres moyenne gamme, ou 80 pesos pour 4 verres de vin de plus haute gamme. Nous décidons de prendre une dégustation de chaque pour partager ! La seconde Bodega nommée El Provenir, nous a fait plus forte impression. Nous y sommes allés pour 17h mais la guide ayant du retard, c'est la personne en charge de l'accueil qui a commencé à nous montrer les lieux. Après 5 minutes, la guide est finalement apparue et nous sommes directement passés à la dégustation. A l'origine, celle-ci coûte 80 pesos pour 3 verres. Mais n'étant que deux et posant beaucoup de question, la guide nous fait goûter un quatrième vin, puis un cinquième qui était simplement délicieux ! Pour la petite histoire, la cinquième bouteille ne possédait pas d'étiquette. Le sommelier à sortie cette bouteille des caves sans se souvenir du cépage ou de l'année ! Au global, le vin dans cette dernière bodega était meilleur et nous repartons avec une bouteille

 

pour notre dîner du soir !
Une autre intérêt de la ville est sa proximité avec la Quebrada de las Conchas, ensemble géologique très impressionnant. La ville n'ayant pas de supermarché, nous passons la veille dans le marché de fruits et légumes et dans une petite épicerie pour acheter pain et jambon. Nous décidons de ne pas passer par un tour mais de redescendre la Quebrada en vélo (50km). Pour ce faire nous louons les vélos la veille et au petit matin, à 8h30, nous prenons un bus (avec nos vélos) pour le bout de la Quebrada (Garganta del Diablo) afin de revenir en vélo jusqu'à Cafayate.
Le trajet se fait par la route, légèrement vallonnée mais finalement peu fréquentée à cette période de l'année. Les paysages sont magnifiques, désertiques, rappelant le Colorado (bien que nous n'y soyons pas aller, pour le moment). Mais plus que des mots, nous vous laissons découvrir les photos ci-dessous !

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Salta

Depuis Cafayate, de nombreux bus partent pour Salta. Nous en prenons un tranquillement à 10h30. Nous profitons du paysage de la Quebrada à nouveau. Nous avions demandé d'être devant à l'étage du bus uniquement pour la vue ! Le trajet est bien plus simple en bus que ce que nous avons fait la veille en vélo ! ;) 

 

Nous arrivons à Salta à 15h, et nous installons dans une auberge (Ferienhaus). Nous y rencontrons rapidement d'autres français qui nous parlent du Chili et de la Bolivie, ce qui va influencer la suite de notre programme. 
Le lendemain matin, nous nous rendons en face de la cathédrale pour le Salta Free Walks. Homero, le guide a été très complet et très ouvert aux discussions et aux recommandations qu'il pouvait nous faire. Salta a été créée car située sur la route de commerce entre Lima et Buenos Aires. Elle a également été l'une des places fortes de la guerre d'indépendance. Les balades dans cette ville sont très agréables car contrairement aux villes voisines de Mendoza et San Juan, Salta n'a pas subi d'importantes destructions suite à des tremblements de terre. Ainsi, de nombreux styles sont présents en ville, mais les principaux sont colonial et néo-colonial.

 

Le second jour, nous montons le Cerro San Bernardo, une colline qui domine la ville. L'ascension peut se faire en taxi, en téléphérique ou à pied. Nous optons pour cette dernière option et nous attaquons aux 1070 marches. La vue est belle en haut de la colline ! La ville est nichée en contrebas de la Cordillère des Andes. La colline est très bien aménagée avec des cascades artificielles, des machines de sport (très présentes dans les parcs publiques en Argentine)... Nous nous rendons pour déjeuner chez Dona Salta, une sorte d'institution en ville où nous profitons une dernière fois de la cuisine argentine : empanadas et locro (spécialité locale à base de citrouille, haricots blancs, pois-chiches et viande de porc ou de veau, une sorte de cassoulet). Faites-y un tour, les empanadas valent vraiment le coup ! Sinon, une autre option moins chère pour votre portefeuille est de vous rendre au Patio De Empanadas qui regroupent plusieurs stands de vendeurs d'empanadas avec une cour centrale avec des tables et des chaises pour déguster sur place.

 

Nous partons à 7h du matin le lendemain pour la Bolivie en empruntant la route longeant la Quebrada de Humahuaca (ensemble géologique inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO). Nous avons décidé de ne pas visiter ce site autrement que par la route lors du trajet car celui-ci est assez loin de Salta et donc les excursions sur la journée sont denses et pas complètes. De plus les hôtels situés dans les villages proches sont assez chers et desservis de manière peu optimale (besoin de faire des transits et donc d'y passer du temps). Enfin, la location d'une voiture sur deux jours (pour ne pas être sur la route pendant 8h) n'est pas économique lorsque nous sommes deux personnes. Le bus nous emmène donc jusqu’à La Quiaca, ville frontalière avec la Bolivie.

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